Discussion:
Aussi, la logique chez les Shadoks ne reposait pas sur des bases bien solides...
(trop ancien pour répondre)
JC_Lavau
2024-12-18 11:00:30 UTC
Permalink
Je retrouve ce courrier de mars 1997, dans un coin de mon disque :
[quote]MM. Marc Charnay, J.M. Buisson
Editions Hachette
79 Bd St Germain
75006 PARIS75006 PARIS
23 mars 1997

Objet:
Perles et bévues...

Chers collègues,

Il est temps de vous avertir des perles qui émaillent vos deux volumes de
mathématiques
pour BEP.

« Lignes trigonométriques » au lieu de simples fonctions
trigonométriques : Quand j'étais en
classe de seconde - il y a 38 ans de cela - c'était déjà un archaïsme
inexcusable, déjà périmé de-
puis au moins 70 ans... Et au 19e siècle, quand on parlait de « lignes
» en signifiant segments, au
moins on n'en oubliait pas deux ou trois sur six : les sécantes,
cosécantes et cotangentes n'étaient
pas encore oubliées.

La confusion entre nombres et grandeurs physiques, est, comme partout en
LP, la tarte à
la crème de vos deux volumes : cela commence dès la 2e page :
« 10,5 + 2,6 = 13,1 g ».
Egalité que l'on peut présenter de différentes façons : 2,6 = 13,1 g -
10,5, par exemple...
Cela se poursuit aux « Propriétés de l'égalité : 3 × 4 = 12 cm^2 ».
« 277,2/0,84 = 330 cm^3 ».
Et :
« 468/60 = 7,8 g/cm^3 ».
Etc... Etc...
D'où l'on tire évidemment que :
5 = 5 flacons = 5 pétroliers,
et que :
3 chèvres + 8 moutons = 11 ans, l'âge du capitaine.
Et là, les parents d'élèves, qui ont des responsabilités
professionnelles, commencent à s'émou-
voir... Quand on a commandé 20 tonnes de ciment, on n'accepte pas à la
place un écriteau por-
tant le chiffre 20. Ça n'est pas le même prix, et ça n'a pas le même
usage...
Une question indiscrète : et comment alors, dans les cours de sciences ou
de technologie, peut-
on faire réussir les conversions d'une même grandeur physique dans
différentes unités ? Telles
que la largeur de cette feuille de papier : 210 mm = 21 cm = 0,21 m. Si
l'on confond nombres
avec grandeurs, tout est foutu. Si l'on confond nombres avec grandeurs, on
n'est même pas ca-
pables de s'apercevoir que fréquence et pulsation sont rigoureusement la
même grandeur physi-
que, mais exprimées l'une en cycles, l'autre en radians généralisés:
50 Hz = 314,159265 rad/s.
On est aussi incapables de s'apercevoir que la constante de Dirac est
exactement la constante de
Planck : h = 6,6260755 . 10^-34 joule.s/cycle = 1,05457266 . 10^-34
joule.s/rad = hbar.

Autre perle, savoureuse celle-là, tome 2, page 150, problème 26 : le
bateau à moteur qui
traverse la rivière. Mais vous prétendez traiter le problème avec des
forces ! Evidemment, les
bévues du langage populaire vous dictent que le vent est fort et non
rapide, que le courant est
fort et non rapide... mais vous êtes des professeurs, ou des démagogues
?
Cette perle là est encore due à votre non-définition
forsenée[sup]1[/sup] des grandeurs physiques ; il
semble suffire au magister, tel Zeus avec sa foudre, de faire jaillir
quelques symboles sur le ta-
bleau ou la feuille de papier pour que les grandeurs écrites, existent et
aient un sens. Vous vous
dispensez de toute épreuve de réalité. Vous vous dispensez de vérifier
quel protocole de me-
sure peut donner un sens à votre affirmation : « La force C exercée par
le courant, parallèle à la
berge ». Où, à quel référentiel, accrochez-vous le dynamomètre?
Comment asservissez-vous son
point d'ancrage, pour qu'il suive (ou non ?) le bateau dans son bac
transversal ? Tout en ne sui-
vant apparemment pas l'eau de la rivière dans sa descente ?
Et la phrase suivante, n'est guère mieux : « La force M exercée par le
moteur »... Où accrochez-
vous le dynamomètre ? dans un système bateau immobilisé par rapport au
courant ? mais alors, à
un système qui descend au fil de l'eau ? ou par substitution, la tension
de la remorque qui donne-
rait la même vitesse sur l'eau (à l'interaction d'hélice près, et à
la correction d'assiette près, qui
peut changer bien des choses) ? Et ça ne vous alerte pas que ces deux
systèmes de références
soient cinématiquement incompatibles ?
Et puisque la somme des forces serait, à vous lire, non nulle, comment
traiter l'accélération
constante de votre bateau ? Vous oubliez de nous dire sa masse.
A mépriser la réalité physique, vous dictez à nos élèves du rêve
brumeux, et une cascade de
non-sens.
Ce problème se traite en vitesses. Rien de plus qu'une composition de
vitesses, par change-
ment de repère. C'est ainsi qu'en Manche, lors d'une régate disputée
par brume et petit temps,
un voilier a été dépassé de façon humiliante par un autre, sans plus
personne sur le pont, pas
même un barreur... plus avisé, l'autre équipage avait mouillé l'ancre
à temps, et se reposait à
l'intérieur, le temps d'attendre l'étale et la renverse du courant...

Inutile de répliquer du tac au tac avec l'habituelle tarte à la crème
« D'abord des modèles
simplifiés, puis plus tard, on pourra compliquer les modèles... » Tout
faux n'est jamais « plus sim-
ple ». C'est seulement désolant, et épuisant à corriger après ; ce
sont des années gaspillées. De
plus, rares sont les élèves de BEP, qui accèderont jamais à un « plus
tard », en matière d'études.

Je vous prie d'agréer, chers collègues, l'expression de mes sentiments
distingués.

[sup]1[/sup]
Consultez votre dictionnaire étymologique. Vous y verrez que forsené n'a
rien à voir avec force,
mais tout simplement avec insensé.

Jacques LAVAU
[/quote]

« 277,2/0,84 = 330 cm^3 » !
Vertigineuse, la sottise de nos zélites qui nous gouvernent...

On comprend que dans ces conditions, la logique des Shadoks ne reposait
pas sur des bases bien solides.
--
La science se distingue de tous les autres modes de
transmission des connaissances : nous CROYONS que les "experts" sont
faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et
d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.
JC_Lavau
2024-12-25 09:38:41 UTC
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Post by JC_Lavau
[quote]MM. Marc Charnay, J.M. Buisson
Editions Hachette
79 Bd St Germain
75006 PARIS75006 PARIS
23 mars 1997

Objet:
Perles et bévues...

Chers collègues,

Il est temps de vous avertir des perles qui émaillent vos deux volumes de
mathématiques
pour BEP.

« Lignes trigonométriques » au lieu de simples fonctions
trigonométriques : Quand j'étais en
classe de seconde - il y a 38 ans de cela - c'était déjà un archaïsme
inexcusable, déjà périmé de-
puis au moins 70 ans... Et au 19e siècle, quand on parlait de « lignes
» en signifiant segments, au
moins on n'en oubliait pas deux ou trois sur six : les sécantes,
cosécantes et cotangentes n'étaient
pas encore oubliées.

La confusion entre nombres et grandeurs physiques, est, comme partout en
LP, la tarte à
la crème de vos deux volumes : cela commence dès la 2e page :
« 10,5 + 2,6 = 13,1 g ».
Egalité que l'on peut présenter de différentes façons : 2,6 = 13,1 g -
10,5, par exemple...
Cela se poursuit aux « Propriétés de l'égalité : 3 × 4 = 12 cm^2 ».
« 277,2/0,84 = 330 cm^3 ».
Et :
« 468/60 = 7,8 g/cm^3 ».
Etc... Etc...
D'où l'on tire évidemment que :
5 = 5 flacons = 5 pétroliers,
et que :
3 chèvres + 8 moutons = 11 ans, l'âge du capitaine.
Et là, les parents d'élèves, qui ont des responsabilités
professionnelles, commencent à s'émou-
voir... Quand on a commandé 20 tonnes de ciment, on n'accepte pas à la
place un écriteau por-
tant le chiffre 20. Ça n'est pas le même prix, et ça n'a pas le même
usage...
Une question indiscrète : et comment alors, dans les cours de sciences ou
de technologie, peut-
on faire réussir les conversions d'une même grandeur physique dans
différentes unités ? Telles
que la largeur de cette feuille de papier : 210 mm = 21 cm = 0,21 m. Si
l'on confond nombres
avec grandeurs, tout est foutu. Si l'on confond nombres avec grandeurs, on
n'est même pas ca-
pables de s'apercevoir que fréquence et pulsation sont rigoureusement la
même grandeur physi-
que, mais exprimées l'une en cycles, l'autre en radians généralisés:
50 Hz = 314,159265 rad/s.
On est aussi incapables de s'apercevoir que la constante de Dirac est
exactement la constante de
Planck : h = 6,6260755 . 10^-34 joule.s/cycle = 1,05457266 . 10^-34
joule.s/rad = hbar.

Autre perle, savoureuse celle-là, tome 2, page 150, problème 26 : le
bateau à moteur qui
traverse la rivière. Mais vous prétendez traiter le problème avec des
forces ! Evidemment, les
bévues du langage populaire vous dictent que le vent est fort et non
rapide, que le courant est
fort et non rapide... mais vous êtes des professeurs, ou des démagogues
?
Cette perle là est encore due à votre non-définition
forsenée[sup]1[/sup] des grandeurs physiques ; il
semble suffire au magister, tel Zeus avec sa foudre, de faire jaillir
quelques symboles sur le ta-
bleau ou la feuille de papier pour que les grandeurs écrites, existent et
aient un sens. Vous vous
dispensez de toute épreuve de réalité. Vous vous dispensez de vérifier
quel protocole de me-
sure peut donner un sens à votre affirmation : « La force C exercée par
le courant, parallèle à la
berge ». Où, à quel référentiel, accrochez-vous le dynamomètre?
Comment asservissez-vous son
point d'ancrage, pour qu'il suive (ou non ?) le bateau dans son bac
transversal ? Tout en ne sui-
vant apparemment pas l'eau de la rivière dans sa descente ?
Et la phrase suivante, n'est guère mieux : « La force M exercée par le
moteur »... Où accrochez-
vous le dynamomètre ? dans un système bateau immobilisé par rapport au
courant ? mais alors, à
un système qui descend au fil de l'eau ? ou par substitution, la tension
de la remorque qui donne-
rait la même vitesse sur l'eau (à l'interaction d'hélice près, et à
la correction d'assiette près, qui
peut changer bien des choses) ? Et ça ne vous alerte pas que ces deux
systèmes de références
soient cinématiquement incompatibles ?
Et puisque la somme des forces serait, à vous lire, non nulle, comment
traiter l'accélération
constante de votre bateau ? Vous oubliez de nous dire sa masse.
A mépriser la réalité physique, vous dictez à nos élèves du rêve
brumeux, et une cascade de
non-sens.
Ce problème se traite en vitesses. Rien de plus qu'une composition de
vitesses, par change-
ment de repère. C'est ainsi qu'en Manche, lors d'une régate disputée
par brume et petit temps,
un voilier a été dépassé de façon humiliante par un autre, sans plus
personne sur le pont, pas
même un barreur... plus avisé, l'autre équipage avait mouillé l'ancre
à temps, et se reposait à
l'intérieur, le temps d'attendre l'étale et la renverse du courant...

Inutile de répliquer du tac au tac avec l'habituelle tarte à la crème
« D'abord des modèles
simplifiés, puis plus tard, on pourra compliquer les modèles... » Tout
faux n'est jamais « plus sim-
ple ». C'est seulement désolant, et épuisant à corriger après ; ce
sont des années gaspillées. De
plus, rares sont les élèves de BEP, qui accèderont jamais à un « plus
tard », en matière d'études.

Je vous prie d'agréer, chers collègues, l'expression de mes sentiments
distingués.

[sup]1[/sup]
Consultez votre dictionnaire étymologique. Vous y verrez que forsené n'a
rien à voir avec force,
mais tout simplement avec insensé.

Jacques LAVAU
[/quote]
Post by JC_Lavau
« 277,2/0,84 = 330 cm^3 » !
Vertigineuse, la sottise de nos zélites qui nous gouvernent...
On comprend que dans ces conditions, la logique des Shadoks ne reposait pas sur
des bases bien solides.
Cela se passe dans un lycée huppé du 16e arrondissement.
Un jeune professeur de maths est convoqué par son proviseur :
"Jeune homme, vous êtes certainement un excellent professeur, mais il va
falloir modifier vos méthodes.
Je viens de recevoir la plainte d'un parent d'élève dont je dois tenir
compte : Ce que vous faites, c'est plus des maths, parce que tout le monde
comprend !"

Fin de citation.
--
La science se distingue de tous les autres modes de
transmission des connaissances : nous CROYONS que les "experts" sont
faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et
d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.
JC_Lavau
2024-12-25 10:46:50 UTC
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Post by JC_Lavau
[quote]MM. Marc Charnay, J.M. Buisson
Editions Hachette
79 Bd St Germain
75006 PARIS75006 PARIS
23 mars 1997

Objet:
Perles et bévues...

Chers collègues,

Il est temps de vous avertir des perles qui émaillent vos deux volumes de
mathématiques
pour BEP.

« Lignes trigonométriques » au lieu de simples fonctions
trigonométriques : Quand j'étais en
classe de seconde - il y a 38 ans de cela - c'était déjà un archaïsme
inexcusable, déjà périmé de-
puis au moins 70 ans... Et au 19e siècle, quand on parlait de « lignes
» en signifiant segments, au
moins on n'en oubliait pas deux ou trois sur six : les sécantes,
cosécantes et cotangentes n'étaient
pas encore oubliées.

La confusion entre nombres et grandeurs physiques, est, comme partout en
LP, la tarte à
la crème de vos deux volumes : cela commence dès la 2e page :
« 10,5 + 2,6 = 13,1 g ».
Egalité que l'on peut présenter de différentes façons : 2,6 = 13,1 g -
10,5, par exemple...
Cela se poursuit aux « Propriétés de l'égalité : 3 × 4 = 12 cm^2 ».
« 277,2/0,84 = 330 cm^3 ».
Et :
« 468/60 = 7,8 g/cm^3 ».
Etc... Etc...
D'où l'on tire évidemment que :
5 = 5 flacons = 5 pétroliers,
et que :
3 chèvres + 8 moutons = 11 ans, l'âge du capitaine.
Et là, les parents d'élèves, qui ont des responsabilités
professionnelles, commencent à s'émou-
voir... Quand on a commandé 20 tonnes de ciment, on n'accepte pas à la
place un écriteau por-
tant le chiffre 20. Ça n'est pas le même prix, et ça n'a pas le même
usage...
Une question indiscrète : et comment alors, dans les cours de sciences ou
de technologie, peut-
on faire réussir les conversions d'une même grandeur physique dans
différentes unités ? Telles
que la largeur de cette feuille de papier : 210 mm = 21 cm = 0,21 m. Si
l'on confond nombres
avec grandeurs, tout est foutu. Si l'on confond nombres avec grandeurs, on
n'est même pas ca-
pables de s'apercevoir que fréquence et pulsation sont rigoureusement la
même grandeur physi-
que, mais exprimées l'une en cycles, l'autre en radians généralisés:
50 Hz = 314,159265 rad/s.
On est aussi incapables de s'apercevoir que la constante de Dirac est
exactement la constante de
Planck : h = 6,6260755 . 10^-34 joule.s/cycle = 1,05457266 . 10^-34
joule.s/rad = hbar.

Autre perle, savoureuse celle-là, tome 2, page 150, problème 26 : le
bateau à moteur qui
traverse la rivière. Mais vous prétendez traiter le problème avec des
forces ! Evidemment, les
bévues du langage populaire vous dictent que le vent est fort et non
rapide, que le courant est
fort et non rapide... mais vous êtes des professeurs, ou des démagogues
?
Cette perle là est encore due à votre non-définition
forsenée[sup]1[/sup] des grandeurs physiques ; il
semble suffire au magister, tel Zeus avec sa foudre, de faire jaillir
quelques symboles sur le ta-
bleau ou la feuille de papier pour que les grandeurs écrites, existent et
aient un sens. Vous vous
dispensez de toute épreuve de réalité. Vous vous dispensez de vérifier
quel protocole de me-
sure peut donner un sens à votre affirmation : « La force C exercée par
le courant, parallèle à la
berge ». Où, à quel référentiel, accrochez-vous le dynamomètre?
Comment asservissez-vous son
point d'ancrage, pour qu'il suive (ou non ?) le bateau dans son bac
transversal ? Tout en ne sui-
vant apparemment pas l'eau de la rivière dans sa descente ?
Et la phrase suivante, n'est guère mieux : « La force M exercée par le
moteur »... Où accrochez-
vous le dynamomètre ? dans un système bateau immobilisé par rapport au
courant ? mais alors, à
un système qui descend au fil de l'eau ? ou par substitution, la tension
de la remorque qui donne-
rait la même vitesse sur l'eau (à l'interaction d'hélice près, et à
la correction d'assiette près, qui
peut changer bien des choses) ? Et ça ne vous alerte pas que ces deux
systèmes de références
soient cinématiquement incompatibles ?
Et puisque la somme des forces serait, à vous lire, non nulle, comment
traiter l'accélération
constante de votre bateau ? Vous oubliez de nous dire sa masse.
A mépriser la réalité physique, vous dictez à nos élèves du rêve
brumeux, et une cascade de
non-sens.
Ce problème se traite en vitesses. Rien de plus qu'une composition de
vitesses, par change-
ment de repère. C'est ainsi qu'en Manche, lors d'une régate disputée
par brume et petit temps,
un voilier a été dépassé de façon humiliante par un autre, sans plus
personne sur le pont, pas
même un barreur... plus avisé, l'autre équipage avait mouillé l'ancre
à temps, et se reposait à
l'intérieur, le temps d'attendre l'étale et la renverse du courant...

Inutile de répliquer du tac au tac avec l'habituelle tarte à la crème
« D'abord des modèles
simplifiés, puis plus tard, on pourra compliquer les modèles... » Tout
faux n'est jamais « plus sim-
ple ». C'est seulement désolant, et épuisant à corriger après ; ce
sont des années gaspillées. De
plus, rares sont les élèves de BEP, qui accèderont jamais à un « plus
tard », en matière d'études.

Je vous prie d'agréer, chers collègues, l'expression de mes sentiments
distingués.

[sup]1[/sup]
Consultez votre dictionnaire étymologique. Vous y verrez que forsené n'a
rien à voir avec force,
mais tout simplement avec insensé.

Jacques LAVAU
[/quote]
Post by JC_Lavau
« 277,2/0,84 = 330 cm^3 » !
Vertigineuse, la sottise de nos zélites qui nous gouvernent...
On comprend que dans ces conditions, la logique des Shadoks ne reposait pas sur
des bases bien solides.
Cela se passe dans un lycée huppé du 16e arrondissement.
Un jeune professeur de maths est convoqué par son proviseur :
"Jeune homme, vous êtes certainement un excellent professeur, mais il va
falloir changer vos méthodes.
Je viens de recevoir la plainte d'un parent d'élève dont je dois tenir
compte : Ce que vous faites, c'est plus des maths, parce que tout le monde
comprend !"

Fin de citation.
--
La science se distingue de tous les autres modes de
transmission des connaissances : nous CROYONS que les "experts" sont
faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et
d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.
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