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Post by Richard HachelSimplement, je posais la question de savoir ce que c'était que i, et il
semblerait que partout, sur les manuels, sur les réponses des internautes, sur les
pdf, les réponses se limitent à dire que i est un nombre imaginaire, dont le
carré est -1.
C'est totalement faux. Tu as choisi d'ignorer les réponses qui t'indiquait
comment l'ensemble C est construit, et ce N'est PAS en posant juste i^2 = 1.
Non, i²=-1
Cette égalité est une conséquence d'une véritable définition. Comme tu n'as
connu les nombres complexes qu'en classe de Terminale et qu'il n'y est,
généralement, pas enseignée de définition digne de ce nom, ce que je trouve
dommage, tu crois qu'il n'y en a pas... Pourtant c'est aussi le cas des nombres
réels : ils ne sont pas rigoureusement défini avant le bac et pourtant utilisés
tout au long du collège et du lycée.
D'où les discussions sans fin sur 0.9999... = 1 d'ailleurs.
Il est vrai qu'au collège, les définitions claires manquent parfois
cruellement.
Mais pas que là...
J'ai remarqué, parce que j'ai étudié ça pendant 40 ans, qu'en
relativité aussi, les définitions étaient foireuses et qu'on racontait
souvent n'importe quoi.
Prenons l'exemple de la réciproque des effets relativistes en simple
milieu galiléen,
ce devrait être admis par tous, ou alors on aime les théories
contradictoires.
Il devrait être admis par tous que (au sens hachélien du terme) les
vitesses observables, apparentes, réelles, doivent être parfaitement
réciproque pour peu que les conditions soient les mêmes.
Or, une vitesse apparente, c'est Vapp=v/(1+cosµ.v/c).
Tu pourras toujours, toujours, toujours touiller, comme on touille
l'huile et l'eau pour les mélanger,
quand tu regarderas posément le verre, tu verras que tu ne le pourras
pas, et que l'huile reste de l'huile, et que l'eau reste de l'eau. Ce
n'est pas compatible, et le paradoxe de Langevin va ressurgir,
malgré les énormes dénégation des physiciens, obnubilé par la
véracité de leur théorie, mais sans en comprendre réellement le sens.
Mais, comme d'habitude, vu ton entêtement à accumuler mensonge sur confusion,
le tout avec ta caractéristique et pathétique arrogance bébête, ça n'incite
personne à perdre son temps à tenter de t'aider à comprendre de quoi il
retourne.
Ah.
Parmi tes nombreuses confusions, il y a celle de prendre les termes "réels" et
"imaginaires" dans leur sens usuel alors qu'il ne s'agit que de reliquats
historiques. Les mathématicien.nes ont commencé à utiliser des racines de
nombres négatifs "à l'arrache" et ont constaté que "ça marche" mais sans avoir
de définition, ceci dès le XVIe siècle.
O.K.
Depuis lors cet ensemble s'est vu rigoureusement défini (ceci même de
plusieurs façons, équivalentes) et ce type de construction a été
généralisé.
Admettons.
De ton côté tu proposes d'autres règles pour la multiplication de deux
couples de nombres qui diffèrent de celle constatée pour C (i.e. (a,b)*(x,y) =
(ax - by, ay + bx). Il n'y rien à y objecter : pourquoi pas ? Il n'y a pas de
formules "vraies" ou "fausses" (et tu as prétendu que celle des nombres complexes
était une "erreur", ce qui est ridicule). Il y a des formules qui mènent à des
constructions intéressantes ou non, utiles ou non.
J'ai donné un exemple cohérent de ce qu'on pouvait faire avec les
complexes, en proposant l'idée que
z était un nombre imaginaire, dans le sens où on n'avait pas encore la
certitude réelle de son état.
Mais qu'on savait qu'il pouvait prendre deux valeurs correctes à la
fois.
Exemple, en fonction de l'heure imaginaire où je vais me rendre dans la
classe, je vais trouver soit 25 enfants, soit 7 adultes venant pour les
cours du soir.
C'est le même collège Saint-Joseph de Plougastel (imaginaire), c'est la
même classe, c'est la même enseignante, mais on ne connait ni le jour,
ni l'heure (Jésus-Christ) de la visite de l'inspecteur d'académie.
Dans l'attente, on sait que l'inspecteur trouvera z=16+9i élèves dans
la classe de madame Martin, et z=14+3i élèves dans la classe de Mlle
Watson.
On connaît déjà d'autres constructions que celle des complexes qui sont très
intéressantes, comme les nombres duaux R(epsilon) ou (a,b)*(x,y) = (ax, ay+bx)
qui permettent d'algébriser le calcul des dérivées. Cette construction a des
applications en analyse numérique, tout comme les complexes ont des applications
en géométrie, analyse, calcul d'intégrales (il y des intégrations de fonctions
de R dans R qui ne peuvent PAS se calculer SANS passer par les complexes !),
électricité, mécanique quantique, etc.
Pour l'instant tu n'as en rien montré que ta proposition avait un intérêt, tu
as juste déliré sur un nombre qui aurait avoir deux valeurs distinctes, ce qui
est absurde.
Ce n'est pas moins absurde que le chat de Schrôdinger à la fois mort et
vivant, et ici, je donne une application pratique.
Tu peux d'ailleurs te demander combien d'élèves à le proviseur du
lycée en tout, dans ses deux classes,
en faisant une addition Z=z1+z2.
Les mathématiciens posent Z=(a+a')+i(b+b') et ça marche.
Par contre : là où ça ne marche plus, c'est pour le produit et le
quotient de deux complexes.
Si ça ne marche pas pour le produit, il est évident que ça ne peut pas
non plus marcher pour l'inverse, qui est le quotient, sinon la théorie
est absurde.
Pour le produit, ils posent Z=z1*z2=(aa'-bb'+i(ab'+a'b) et il semble
qu'il y ait là une difficulté,
car je trouve Z=z1*z2=aa'+bb'+i(ab'+a'b).
La partie réelle n'étant pas la même que ce qu'ils disent.
Je devrais donc m'effacer. Sauf que si je reprends mon exemple du
collège de Plougastel, et que je pose un problème nécessitant un
produit, et que je le ressous avec la bonne vieille statistique, de trouve
que
c'est ma partie réelle aa'+bb' qui est correcte, et pas aa'-bb'.
Comme problème simple, on pose l'idée que, puisque madame Martin a les
garçons, et Mlle Watson les filles, le jour de la venue de l'inspecteur
d'académie, on va lui présenter un couple de délégués de classe, avec
une fille de chez Mlle, et un garçon de chez madame.
On cherche le nombre de couples possibles, sans qu'on sache si
l'inspecteur arrivera le matin ou le soir.
On trouve Z=251+174i selon que l'inspecteur vient le matin ou le soir.
Pour le quotient, l'opération est inverse. On sait qu'il y a Z couples
possibles et que Z=251+174
et on sait que madame Martin a z1=16+9i dans ses cours.
On cherche (ou inversement) combien d'élèves sont présents aux cours
de Mlle Watson.
Z=[(aa'-bb')-i(ab'-a'b)]/(a'²-b'²)
Z=14+3i
R.H.