Discussion:
Les nombres imaginaires
(trop ancien pour répondre)
Richard Hachel
2025-01-14 23:52:31 UTC
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Les mathématiciens parlent de nombres complexes.

On devrait parler de nombres imaginaires, mais ce n'est pas important.

Ce nombre imaginaire, c'est à dire qui n'existe pas, ou qui est conçu
dans l'imagination, est un nombre qui semble-t-il, n'existe pas dans la
nature, mais qui aurait, dans l'imagination abstraite, la particularité
de posséder une partie réelle (admettons a=9) et une partie imaginaire
dont on ne sait pas vraiment en quoi elle consiste, sinon qu'elle possède
un nombre i qui a la particularité, élevé au carré, de donner -1.

Ce nombre complexe ou imaginaire, nous l'appelons z.

Je me souviens de l'extraordinaire difficulté, surtout pour les filles de
mon époque, de comprendre le principe, surtout que déjà elles avaient
du mal à comprendre à quoi servait une dérivée, et à quoi servait une
intégration.

Posons z=9i+16

Qu'est ce que c'est que ce nombre?

Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez
vous dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le
coup ne rien comprendre du tout.

Mais peut-être qu'avec 40 ans de réflexion, je vais comprendre qu'elle
vient de me donner là, une réponse d'une fantastique beauté et d'une
fantastique précision.

Qu'en pensez-vous?

Crétins s'abstenir.

Aide mémoire i²=-1 mais sqrt(i²) = sqrt(-1) =/= -1

R.H.
Python
2025-01-15 00:36:15 UTC
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Post by Richard Hachel
Les mathématiciens parlent de nombres complexes.
On devrait parler de nombres imaginaires,
Pas spécialement. De plus on parle bien de nombres imaginaires pour
qualifier une partie d'entre eux. Ce n'est qu'un reliquat historique de
l'époque où ils étaient utilisé sans justification rigoureuse, mais
qu'on a constaté que « ça marchait ».
Post by Richard Hachel
mais ce n'est pas important.
Certes peu importe. D'autant que tout objet mathématique est imaginaire,
42 comme 0, -1 ou (1,2). Ce qui compte est qu'il soit définit de façon
cohérente.
Post by Richard Hachel
Ce nombre imaginaire, c'est à dire qui n'existe pas,ou qui est conçu dans
l'imagination,
Comme tout nombre ou objet mathématique.
Post by Richard Hachel
est un nombre qui semble-t-il, n'existe pas dans la nature,
Aucun nombre n'« existe » dans la nature. On *associe* des nombres à
des éléments de la nature. Tout autant pour 42, 0, -3 ou 1 + 2i.
Post by Richard Hachel
mais qui aurait, dans l'imagination abstraite, la particularité de posséder
une partie réelle (admettons a=9) et une partie imaginaire dont on ne sait pas
vraiment en quoi elle consiste, sinon qu'elle possède un nombre i qui a la
particularité, élevé au carré, de donner -1.
Tu mens éhontément ou tu as juste oublié (comme d'habitude) de la (et
même des) définitions rigoureuses de l'ensemble des nombre complexes ?
Je pense que tu mens parce que je t'ai déjà expliqué que i a une
définition fort rigoureuse.

Comme à ton habitude au lieu d'essayer d'apprendre ou de comprendre, tu
te plonges la tête dans ta stupidité et ton arrogance (j'ai pas compris
donc c'est nul, t'es vraiment un débile infantile !).

En algèbre on définit C comme l'ensemble des classes d'équivalence de
polynôme à coefficient dans R pour la relation P ~ Q ssi P = Q [X^2 +
1]. Il suffit de savoir diviser un polynôme par un autre, tout deux à
coefficient réel pour comprendre ce que ça veut dire (terminale ou 1ère
année de fac, c'est à peine plus compliqué que la division euclidienne
des entiers)

i est la classe d'équivalence de X (i.e. l'ensemble des polynômes P tels
que P = X [X^2 + 1]).

On voit que, par définition, que i^2 est dans la même classe
d'équivalence que -1, i.e. dans
C : i^2 = 1. J'ai juste sauté les étapes de démonstration de la
compatibilité de +, *, etc. avec la relation d'équivalence, c'est
trivial).

Cocorico! Ce magnifique type construction est basée sur les géniales
trouvaille d'Évariste Galois et a aussi permis de démontrer
l'insolvabilité par radicaux des équations polynomiales de degré > 4).
Et je ne parle pas des application en cryptographie et correction
d'erreurs en transmission de signaux). Tu devrais être fier, toi le
nationaliste, qu'il soit français.
Post by Richard Hachel
Ce nombre complexe ou imaginaire, nous l'appelons z.
Je me souviens de l'extraordinaire difficulté, surtout pour les filles de mon
époque
La plupart des filles ou des femmes, leur immense majorité même, sont
bien moins bête que toi Lengrand.
Post by Richard Hachel
, de comprendre le principe, surtout que déjà elles avaient du mal à
comprendre à quoi servait une dérivée, et à quoi servait une intégration.
Vu la quantité de sottises que tu as proféré sur le sujet, tu est mal
placé pour la ramener. Et étaler ton sexisme, tu aurais pu te
l'épargner.
Post by Richard Hachel
Posons z=9i+16
Qu'est ce que c'est que ce nombre?
C'est un ensemble de polynômes à coefficients dans R, tous ayant le
même reste par la division par X^2 + 1. Un des membres de cette classe
est 9X + 16. Pour calculer ce que tu veux avec ce nombre tu peux choisir
ce membre ou un autre, peu importe, la théorie de Galois le démonre.
Post by Richard Hachel
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous
dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne rien
comprendre du tout.
Tout autant, ni plus, ni moins que si elle répondait -42 ou (1,8) un
triangle rectangle ou la matrice identité dans GL2, ça ne rend pas ces
objets mathématiques plus incompréhensible ou inexistant que d'autres.
Post by Richard Hachel
Mais peut-être qu'avec 40 ans de réflexion, je vais comprendre qu'elle vient
de me donner là, une réponse d'une fantastique beauté et d'une fantastique
précision.
Quarante ans de sottise et d'ignorance satisfaite d'elle même.

Si l'approche algébrique te dérange (un peu dur pour ta tête de bois ?)
demande à un électricien à quoi correspond *en pratique* un nombre
complexe.
Post by Richard Hachel
Qu'en pensez-vous?
Que tu est pour toujours un imbécile, un fat, et un pathétique pantin.
Post by Richard Hachel
Lengrand s'abstenir.
Aide mémoire i²=-1 mais sqrt(i²) = sqrt(-1) =/= -1
Voyons un peu :

i^2 = -1 [ce qui signifie X^2 = 1 [modulo X^2 + 1] ce qui est trivial
(tout comme 5 = 1 [modulo 2])

puis : sqrt(...), ok. Quelle est la définition exacte de sqrt dès lors
qu'on sort de R+? Hum?

Dans R+ on a bien :

sqrt((-2)^2) = sqrt(4) = 2 =/= -2

ce qui ne pose pas spécialement de problème. sqrt(a) (pour a > 0) étant
*défini* comme de celles des deux racines de (X^2 - a) celle qui est
positive. L'une permet de préserver des propriété algébrique que tu
tiens pour tombées du ciel (elles ne le sont pas) !

le fait qu'on ne puisse définir une fonction unique comme sqrt avec les
même propriétés ne change rien au fait que C est parfaitement défini
(en fait on peut presque, cf un manuel d'algèbre, j'en ai mas claque
d'expliquer les base à cet abruti de Lengrand). Les trapèzes n'existent
pas parce qu'ils n'ont pas la racine carrée qui te ferait plaisir ?

Lengrand, t'es un pur abruti. Tu veux pas un peu la fermer ?
Richard Hachel
2025-01-15 08:57:53 UTC
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Post by Richard Hachel
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous
dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne rien
comprendre du tout.
Tout autant, ni plus, ni moins que si elle répondait -42 ou (1,8) un triangle
rectangle ou la matrice identité dans GL2, ça ne rend pas ces objets
mathématiques plus incompréhensible ou inexistant que d'autres.
J'adore cette réponse qui montre encore ma supériorité sur toi.

Mais comme ça t'arracherais la gueule de le dire, je vois pas trop
l'intérêt d'en parler.

J'ai demandé, O crétin, il y a déjà très longtemps sur ce forum de
maths, à quoi servaient les nombres complexes dans la pratique courante.

Bref, je posais la question grosseur de bite oblige, O crétin, parce que
je sais faire, moi, de la vraie politique, et non pas du nationalisme
breton ridicule, de savoir pourquoi on enseignait des choses aux élèves
de terminales, choses qu'ils ne comprenaient pas (pas plus que toi) pas
plus que les crétins qui croient comprendre la relativité parce qu'ils
ont appris une équation à la con (l'invariance de l'intervalle
espace-temps) qui ne sert à rien du tout (je n'en parle jamais) et qui
dévie plus le problème qu'il ne le porte avant.

Choses absolument inutile à 99,9% des bacheliers qui vont choisir une
filière ou arrêter leurs études.

Mais tu peux pas comprendre.

T'es qu'un crétin.

Un bouffon, un guignol.

L'inverse de mon génie, et t'as pas fini d'en baver en voulant ramer
contre mon courant. LOL.

Je disais : Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien
d'élèves avez vous dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je
vais sur le coup ne rien comprendre du tout.

Pas plus que Jean-Pierre Messager, qui va la ramener, et ne vas pas voir
que je tente, justement, pour la première fois dans l'histoire de
l'humanité, de donner un exemple concret de ce que peut être
l'utilisation dans la vie courante d'un nombre complexe.

Il faut comprendre, et là, je sais que pour beaucoup, ça va encore
être du chiage de froc, parce que beaucoup ne savent discuter que dans
l'insulte et la haine, tellement ça les dépasse qu'on puisse proposer
d'autres choses que ce qu'ils ont bêtement appris sur les bancs.

Il faut d'abord comprendre ce que c'est que i²=-1.

Que vaut i?

J'ai vu que certain répondaient, ce ne peut pas être 1, car sinon
i²=1.

Ce ne peut être -1, car là encore i²=1.

Alors c'est quoi, c'est imaginaire? Non, pas tant que ça finalement.

Mais je te laisse nous l'expliquer.

Maintenant le clou du spectacle :
Une fois l'idée bien comprise, on va s'amuser:

Addition de deux nombres complexes.

Tiens toi bien, tu vas faire un malaise.

z1=a+ib
z2=a'+ib'

Z=z1+z2

Z=(a+ib)+(a'+ib')=(a+a')+i(b+b')

Exemple :
On demande à madame Martin (tu vois c'est très pratique et très
concret, ça nous change du pot de chambre) combien elle a d'élève à
l'Institution St Joseph de Plougastel.

Elle répond avec une précision remarquable : z=16+9i (avec i²=-1)

On demande alors à Mlle Watson combien elle en a , et elle répond :
z=14+3i

L'institut n'ayant que deux classes, on demande au directeur combien il y
a d'élève dans l'institution.

Il répond aussitôt : Z=z1+z2=30+12i

Ca va, tu suis?

Je crois pas, je pense que tu es déjà largué, chose triste pour un
type qui se prétend une sommité des mathématiques.

Passons au coma et à la réanimation.

Multiplication de complexes.

Posons Z=z1.z2

Madame Martin, n'a que des garçons, madame Watson n'a que des filles.

On cherche alors le nombres de couples possibles entre les garçons de
l'une et les filles de l'autre.

On pose Z=z1.z2

Ici, une immense catastrophe va arriver, les mathématiciens, tous, vont
poser:
z1=a+ib
z2=a'+ib'

Donc (jusqu'ici c'est bon) :
z1.z2=(a+ib)(a'+ib')

Soit encore (c'est toujours bon):
Z=aa'+iab'+iba'+(ib)(ib')

Jusqu'ici c'est toujours bon.

Mais une énorme bourde va alors apparaitre.

Je te laisse chercher.

Perso, je trouve Z=251+174i

Je suis sûr que toi, en posant une équation pourrie de type
Z=aa'-bb'+i(ab'+ba') tu vas nous raconter autre chose.

Mais je le répète, il y a là une énorme bourde, due au fait qu'on ne
comprend pas ce qu'on est en train de faire.

Bref qu'une mathématique incorrecte et abstraite ne peut pas aider à
comprendre des choses concrètes
si l'on pratique n'importe comment.

On a la même chose avec la théorie de la relativité, je te l'ai déjà
expliqué mille fois sur fr.sci.physique

Aussi puissants que sois les outils mathématiques, si on les applique
sur de l'abstrait, ou sur du concret avec des énormes bourdes de signes
ou de concepts, ça ne sert qu'à raconter des couilles.

R.H.
Python
2025-01-15 10:21:00 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Post by Richard Hachel
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous
dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne rien
comprendre du tout.
Tout autant, ni plus, ni moins que si elle répondait -42 ou (1,8) un triangle
rectangle ou la matrice identité dans GL2, ça ne rend pas ces objets
mathématiques plus incompréhensible ou inexistant que d'autres.
J'adore cette réponse qui montre encore ma supériorité sur toi.
Comme si tu l'avais comprise guignol !
Post by Richard Hachel
[snip gna gna gna]
Il faut d'abord comprendre ce que c'est que i²=-1.
Que vaut i?
Je t'ai répondu. C'est la classe du polynôme X dans R[X]/(X^1+1).
Post by Richard Hachel
[snip encore plus de débilités]
Tu t'es trouvé un nouveau sujet sur lequel tu t'étales comme une merde.
Bravo !
Python
2025-01-15 10:31:17 UTC
Permalink
[snip bla bla gna gna gna]
Multiplication de complexes.
Posons Z=z1.z2
Madame Martin, n'a que des garçons, madame Watson n'a que des filles.
On cherche alors le nombres de couples possibles entre les garçons de l'une et
les filles de l'autre.
On pose Z=z1.z2
C'est complètement débile, la multiplication des nombres complexes n'est
en rien sensée renvoyer un résultat combinatoire du style "nombre
d’appariements d'éléments de ceci ou cela".

Un produit de nombre entier oui (card(AxB) = card(A) x card(B)), mais pas
de complexes. Ton propos n'as pas le moindre sens.

Tu es vraiment en plein naufrage Lengrand...
Python
2025-01-15 18:03:04 UTC
Permalink
... ça ne sert qu'à raconter des couilles.
Alors pourquoi ne fais-tu QUE ça depuis des décennies ?
Michel Talon
2025-01-15 10:01:42 UTC
Permalink
Post by Python
Cocorico! Ce magnifique type construction est basée sur les géniales
trouvaille d'Évariste Galois
En fait, ce type de construction vient de Kronecker, pour de façon plus
générale définir une extension algébrique par une racine d'un polynôme
irréductible. Pas
vraiment cocorico. Galois parle d'adjonction de racine, mais sans
définir comment on la fait, probablement il parle du sous corps de C
engendré par cette racine, sachant que C est algébriquement clos. Sans
supposer qu'on a a sa disposition un corps algébriquement clos Steinitz
a montré qu'on pouvait par induction transfinie de la construction de
Kronecker construire la clôture algébrique de
n'importe quel corps, par exemple la clôture algébrique de Q , qui n'est
pas C.
Pour apprendre cette superbe théorie de Galois, je pense que l'exposé le
plus bref, le plus abordable et le plus génial est le petit livre
"Galois theory" de E. Artin. Il ne suppose que très peu de
connaissances préalables. On en trouve aisément des copies pdf sur le web.
--
Michel Talon
efji
2025-01-15 01:27:34 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Je me souviens de l'extraordinaire difficulté, surtout pour les filles
En plus de tout le reste (raciste, climatosceptque, antivax,
Apollosceptique, megalomaniaque psychotique se prenant pour Einstein,
j'en oublie) il est donc d'un sexisme délicieusement boomer. Charmant
personnage.
--
F.J.
Richard Hachel
2025-01-15 08:18:01 UTC
Permalink
Post by efji
Post by Richard Hachel
Je me souviens de l'extraordinaire difficulté, surtout pour les filles
En plus de tout le reste (raciste, climatosceptque, antivax,
Apollosceptique, megalomaniaque psychotique se prenant pour Einstein,
j'en oublie) il est donc d'un sexisme délicieusement boomer. Charmant
personnage.
Tu as oublié pédophile, fasciste, usurpateur, et assassin de juifs.

Tu es finalement comme Python, un type qui n'ayant rien réussi de correct
dans sa vie, voit des nuls et des crétins partout.

Mais c'est pas grave, c'est pas ça qui va m'empêcher de comprendre des
choses que tu devrait, toi, maitriser, et qu'il est anormal que ce soit
moi qui les maitrise.

On va parler des nombres complexes, que sont-ils à quoi ils servent.

Et puis on va parler puisqu'on est dans un forum de maths, d'une énorme
bourde que j'ai compris cette nuit, et que les mathématiciens enseignent
sans la voir. Ca va encore décoiffer, je suis sûr que des tas de
crétins, qui ne vont pas comprendre mon grief et pourquoi il y a bourde
incroyable, vont encore vouloir faire du concours de bite.

Ca va chauffer, je le sens.

Quelle belle bande d'abrutis, les hommes.

R.H.
Dominique
2025-01-15 08:46:59 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Quelle belle bande d'abrutis, les hommes.
Hommes dont tu sembles faire partie... À moins que comme certains, tu
estimes que l'humanité est divisée en deux groupes, toi et le reste qui
n'est composé que de crétins.
--
Dominique
Esto quod es
Richard Hachel
2025-01-15 09:13:03 UTC
Permalink
Post by Dominique
Post by Richard Hachel
Quelle belle bande d'abrutis, les hommes.
Hommes dont tu sembles faire partie... À moins que comme certains, tu
estimes que l'humanité est divisée en deux groupes, toi et le reste qui
n'est composé que de crétins.
Non, pas du tout. Ne te fies pas à l'apparence.

Contrairement à l'apparence de ce que je peux donner sur les forums
(parce qu'on m'y oblige dans le sens ou pour détruire les crétins, il
faut leur mettre le caca sous le nez), je suis plutôt du genre hypercool
et hyper-tolérant, mais je ne supporte plus la crétinerie profonde.

Pareil pour la violence, comme disait de Gaulle, on ne peut la détruire
qu'avec plus de chars et d'avions.

C'est comme ça que ça marche.

En fait le problème des forums, et de la vie en général, c'est
l'absence d'écoute.

Tu mets "absence d'écoute" + "Arrogance" et tu as un cocktail explosif.

Le problème, c'est que les pires crétins qui hantent les forums tous
azimuts retournent le problème à l'envers, alors qu'ils sont sourds
comme des pots et incapable d'écouter un argument.

Perso, toute ma vie, je l'ai passé à écouter.

Ne riez pas les amis, si vous saviez combien de fois on m'a dit : "Toi,
tu écoutes trop les gens" ou "Toi, tu t'emmerdes trop pour les gens"....

L'inverse n'est évidemment pas vrai.

Les gens n'écoutent pas quand on pose des arguments, et d'autant plus
qu'ils peuvent être intéressants.

Par contre, ils apprennent par coeur toutes les conneries qu'on dit dans
les journaux, même parfois scientifiques ou médicaux, et tu retrouves
les mêmes qui crachent sur les concepts relativistes d'Hachel
(basés que sur du concret et du solide, avec une mathématique
irréprochable, en train de lire qu'il existe des trous noirs, qu'on tombe
dedans comme des spaghettis et qu'on ressort par une fontaine blanches
dans les 26 dimensions connues.

Ou que 9 fois 4 font sept virgule deux (Le paradoxe de Langevin expliqué
par Python).

Il n'y a pas grand chose à faire.

Il faut faire avec ça.

R.H.
JC_Lavau
2025-01-17 10:44:25 UTC
Permalink
Post by efji
Post by Richard Hachel
Je me souviens de l'extraordinaire difficulté, surtout pour les filles
En plus de tout le reste (raciste, climatosceptque, antivax,
Apollosceptique, megalomaniaque psychotique se prenant pour Einstein,
j'en oublie) il est donc d'un sexisme délicieusement boomer. Charmant
personnage.
Oh quel poète chantera l'héroïsme de cet ayatollah féminazi,
escrologiste, empoisonneur, enthousiaste exterminateur des chinks, des
niaks et des gooks à grands coups de napalm et de défoliant orange (et
j'en passe) ?
--
La science se distingue de tous les autres modes de
transmission des connaissances : nous CROYONS que les "experts" sont
faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et
d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.
Didier Fradet
2025-01-15 09:35:24 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Les mathématiciens parlent de nombres complexes.
On devrait parler de nombres imaginaires, mais ce n'est pas important.
Ce nombre imaginaire, c'est à dire qui n'existe pas, ou qui est conçu
dans l'imagination, est un nombre qui semble-t-il, n'existe pas dans la
nature, mais qui aurait, dans l'imagination abstraite, la particularité
de posséder une partie réelle (admettons a=9) et une partie imaginaire
dont on ne sait pas vraiment en quoi elle consiste, sinon qu'elle
possède un nombre i qui a la particularité, élevé au carré, de donner -1.
Ce nombre complexe ou imaginaire, nous l'appelons z.
Je me souviens de l'extraordinaire difficulté, surtout pour les filles
de mon époque, de comprendre le principe, surtout que déjà elles avaient
du mal à comprendre à quoi servait une dérivée, et à quoi servait une
intégration.
Posons z=9i+16
Qu'est ce que c'est que ce nombre?
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous
dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne
rien comprendre du tout.
Mais peut-être qu'avec 40 ans de réflexion, je vais comprendre qu'elle
vient de me donner là, une réponse d'une fantastique beauté et d'une
fantastique précision.
Qu'en pensez-vous?
Crétins s'abstenir.
Aide mémoire    i²=-1   mais   sqrt(i²) = sqrt(-1) =/=  -1
Si sqrt() représente le symbole de la racine carrée (√) telle qu'elle
est vue au lycée (voire en fin de collège), ça n'a pas de sens. Cette
racine carrée n'est définie que pour un réel positif. Ne pas confondre
avec ce qu'on appelle des racines n-ième d'un nombre complexe qui sont
les n solutions de l'équation z^n = a
Post by Richard Hachel
R.H.
Richard Hachel
2025-01-15 11:26:11 UTC
Permalink
Post by Didier Fradet
Post by Richard Hachel
Posons z=9i+16
Qu'est ce que c'est que ce nombre?
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous
dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne
rien comprendre du tout.
Aide mémoire    i²=-1  
Si sqrt() représente le symbole de la racine carrée (√) telle qu'elle
est vue au lycée (voire en fin de collège), ça n'a pas de sens. Cette
racine carrée n'est définie que pour un réel positif.
Nous avons i²=-1

Que veut dire cela?

Plusieurs vont dire, ce n'est pas possible en mathématique, car un
carré ne peut pas être négatif.

Cependant, un peu comme en physique, une particule peut être présente
partout au même instant,
par exemple un photon qui me vient de Tau Ceti, et qui parcours douze
années lumières avant de frapper ma rétine, est pour lui, pour moi,
partout sur son trajet au même instant (pour lui, s'il avait un
référentiel, il viendrait que c'est ma rétine qui se projette sur lui
instantanément et d'une distance infiniment grande (pour ceux qui ont
bien compris mes propos sur les concepts de la relativité restreinte).

Il en va de même pour les applications de nombres complexes en
mathématique.

On sait qu'il est impossible que (-1)(-1)= -1 ou que (1)(1)=-1

Idem pour d'autres tentatives, tu ne trouveras jamais rien qui fait que
x²=-1.

Or, par une approche intéressante, comme je le fais avec mes nombres
d'élèves, on peut néanmoins travailler et de façon plus précise, avec
le nombres i. Qui est ici assez intéressant à exploiter.

Je reprends le cas de Madame Martin qui a un nombre d'élève z=16+9i et
mlle Watson qui a un nombre d'élève de 14+3i

Combien ces charmantes maitresses ont d'élèves? Que peut-on en dire?

Combien d'élèves Z=z1+z2 a le directeur de l'école qui ne compte que
deux maitresses?

Comment donner une réalité au terme i? Et expliquer ce qu'il est
exactement?

R.H.
efji
2025-01-15 13:18:27 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Post by Didier Fradet
Post by Richard Hachel
Posons z=9i+16
Qu'est ce que c'est que ce nombre?
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez
vous dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le
coup ne rien comprendre du tout.
Aide mémoire    i²=-1
Si sqrt() représente le symbole de la racine carrée (√) telle qu'elle
est vue au lycée (voire en fin de collège), ça n'a pas de sens. Cette
racine carrée n'est définie que pour un réel positif.
Nous avons i²=-1
Que veut dire cela?
Plusieurs vont dire, ce n'est pas possible en mathématique, car un carré
ne peut pas être négatif.
Cependant, un peu comme en physique, une particule peut être présente
partout au même instant,
par exemple un photon qui me vient de Tau Ceti, et qui parcours douze
années lumières avant de frapper ma rétine, est pour lui, pour moi,
partout sur son trajet au même instant (pour lui, s'il avait un
référentiel, il viendrait que c'est ma rétine qui se projette sur lui
instantanément et d'une distance infiniment grande (pour ceux qui ont
bien compris mes propos sur les concepts de la relativité restreinte).
Il en va de même pour les applications de nombres complexes en
mathématique.
On sait qu'il est impossible que (-1)(-1)= -1 ou que (1)(1)=-1
Idem pour d'autres tentatives, tu ne trouveras jamais rien qui fait que
x²=-1.
Or, par une approche intéressante, comme je le fais avec mes nombres
d'élèves, on peut néanmoins travailler et de façon plus précise, avec le
nombres i. Qui est ici assez intéressant à exploiter.
Je reprends le cas de Madame Martin qui a un nombre d'élève z=16+9i et
mlle Watson qui a un nombre d'élève de 14+3i
Combien ces charmantes maitresses ont d'élèves? Que peut-on en dire?
Combien d'élèves Z=z1+z2 a le directeur de l'école qui ne compte que
deux maitresses?
Comment donner une réalité au terme i? Et expliquer ce qu'il est
exactement?
R.H.
Qu'est-ce qu'il peut être relou le débile mental...
Ouvre n'importe quel bouquin de maths pour les nuls et essaye de
comprendre au lieu de venir nous les briser avec tes élucubrations
ridicules.

Allez, soyons positif, en plus de la construction des complexes par
l'algèbre des polynômes il y a la représentation matricielle. Mais il
faut savoir ce qu'est une matrice.

(0 -1)
i = (1 0)
--
F.J.
Python
2025-01-15 18:16:38 UTC
Permalink
Post by efji
Post by Richard Hachel
Post by Didier Fradet
Post by Richard Hachel
Posons z=9i+16
Qu'est ce que c'est que ce nombre?
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez
vous dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le
coup ne rien comprendre du tout.
Aide mémoire    i²=-1
Si sqrt() représente le symbole de la racine carrée (√) telle qu'elle
est vue au lycée (voire en fin de collège), ça n'a pas de sens. Cette
racine carrée n'est définie que pour un réel positif.
Nous avons i²=-1
Que veut dire cela?
Plusieurs vont dire, ce n'est pas possible en mathématique, car un carré
ne peut pas être négatif.
Cependant, un peu comme en physique, une particule peut être présente
partout au même instant,
par exemple un photon qui me vient de Tau Ceti, et qui parcours douze
années lumières avant de frapper ma rétine, est pour lui, pour moi,
partout sur son trajet au même instant (pour lui, s'il avait un
référentiel, il viendrait que c'est ma rétine qui se projette sur lui
instantanément et d'une distance infiniment grande (pour ceux qui ont
bien compris mes propos sur les concepts de la relativité restreinte).
Il en va de même pour les applications de nombres complexes en
mathématique.
On sait qu'il est impossible que (-1)(-1)= -1 ou que (1)(1)=-1
Idem pour d'autres tentatives, tu ne trouveras jamais rien qui fait que
x²=-1.
Or, par une approche intéressante, comme je le fais avec mes nombres
d'élèves, on peut néanmoins travailler et de façon plus précise, avec le
nombres i. Qui est ici assez intéressant à exploiter.
Je reprends le cas de Madame Martin qui a un nombre d'élève z=16+9i et
mlle Watson qui a un nombre d'élève de 14+3i
Combien ces charmantes maitresses ont d'élèves? Que peut-on en dire?
Combien d'élèves Z=z1+z2 a le directeur de l'école qui ne compte que
deux maitresses?
Comment donner une réalité au terme i? Et expliquer ce qu'il est
exactement?
R.H.
Qu'est-ce qu'il peut être relou le débile mental...
Ouvre n'importe quel bouquin de maths pour les nuls et essaye de
comprendre au lieu de venir nous les briser avec tes élucubrations
ridicules.
Allez, soyons positif, en plus de la construction des complexes par
l'algèbre des polynômes il y a la représentation matricielle. Mais il
faut savoir ce qu'est une matrice.
(0 -1)
i = (1 0)
C'est du Lengrand/Hachel plus que typique, c'est le résumé de sa
misérable existence :

- Il tombe sur un truc qu'il ne comprend pas à la première lecture
(complexes, Relativité, etc.)
- Il en déduit par qu'il est d'une fainéantise absolue et d'une
arrogance maladive que ça n'a pas de sens et que personne ne peut rien y
comprendre et répète du par cœur, sur des sujets élémentaires souvent
ce qui est pathétique et grotesque
- Il construit un truc tout foutraque, sans définitions, contradictoire
quand il n'est pas dénué tout bonnement de tout sens
- Il inonde Usenet de ses sottises en parlant de ses organes génitaux
associé à ses obsessions racistes, nationalistes, bigotes, misogynes
pendant des décennies, illustrant ses profondes frustrations d'impuissant


Ça fait longtemps que ça dure : Relativité, nombres complexe, question
des infinitésimaux chez Newton et Berkeley, etc... Et pareil en dehors de
la science, toujours sottises satisfaites sur sottise satisfaite. C'est
Bouvard et Pécuchet en une seule personne.

et ça continueras ainsi jusqu'à sa disparition définitive.
Benoît L.
2025-01-15 20:36:01 UTC
Permalink
Le mercredi 15 janvier 2025 à 19:16, Python d'un élan de joie s'exprima
Post by Python
et ça continueras ainsi jusqu'à sa disparition définitive.
Tel les mathématiciens italiens d’une certaine époque, je l’ai mis dans
mon KF et je ne le lis plus ni, d’une façon générale, les discussions
qui s’en suivent.

Résultat : plus grand chose sur les maths, la physique… plus grand chose
sur usenet puisque certains sont arrivés à générer un bruit tel que bon
nombre vont ailleurs, le web, où souvent les discussions sont controlées.
--
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son,
que tant de gens paraissent brillants avant d'avoir l'air con.
-+- Albert Simonin-+-
Python
2025-01-15 18:01:58 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Post by Didier Fradet
Post by Richard Hachel
Posons z=9i+16
Qu'est ce que c'est que ce nombre?
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous
dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne
rien comprendre du tout.
Aide mémoire    i²=-1  
Si sqrt() représente le symbole de la racine carrée (√) telle qu'elle
est vue au lycée (voire en fin de collège), ça n'a pas de sens. Cette
racine carrée n'est définie que pour un réel positif.
Nous avons i²=-1
Que veut dire cela?
Ça veut dire, pour ce qui est de C, que la classe d'équivalence du
polynôme X^2 (puisque i est défini comme étant celle du polynôme X)
est la même que celle du polynôme constant -1.

De plus R s'identifie à x + 0i de façon naturelle.
Post by Richard Hachel
Plusieurs vont dire, ce n'est pas possible en mathématique, car un carré ne
peut pas être négatif.
Ce n'est pas possible dans R, c'est possible et même le cas dans d'autres
ensembles que R.
R[X]/(X^2 + 1) (i.e. C) par exemple. Mais comme tu combine ignorance et
une arrogance qui t'interdit d'essayer de comprendre ça te semble
abscons. Ça ne l'est absolument pas.
Post by Richard Hachel
[snip tas de sottises]
Il en va de même pour les applications de nombres complexes en mathématique.
On sait qu'il est impossible que (-1)(-1)= -1 ou que (1)(1)=-1
Idem pour d'autres tentatives, tu ne trouveras jamais rien qui fait que x²=-1.
Ben si, voir plus haut. Ou la réponse d'efj qui mêne à une conclusion
identiques. Les deux constructions sont totalement isomorphes.
Post by Richard Hachel
Or, par une approche intéressante, comme je le fais avec mes nombres
d'élèves, on peut néanmoins travailler et de façon plus précise, avec le
nombres i. Qui est ici assez intéressant à exploiter.
Et qui n'a rien à voir avec les nombres complexes, juste un délire
pathétiquement arrogant et stupide de ta part.
Richard Hachel
2025-01-15 22:37:14 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Posons z=9i+16
Qu'est ce que c'est que ce nombre?
Si je pose à une mathématicienne de génie : "Combien d'élèves avez vous
dans votre classe?" et qu'elle me répond z=9i+16, je vais sur le coup ne
rien comprendre du tout.
Aide mémoire    i²=-1  
Cette racine carrée n'est définie que pour un réel positif.
C'est clair.

Pourtant, bien que cela ne soit pas possible dans R, on utilise cette
notation, et si l'on regarde bien, c'est toujours, à 100% pour des
problèmes abstraits.

J'essaye ici de comprendre que que c'est que i, et de voir si, dans notre
univers concret, on peut lui donner un intérêt. L'imagination humaine
peut-elle faire cela, sans qu'on m'insulte, sans qu'on diffame,
sans qu'on raille comme c'est le cas presque journellement sur usenet
depuis plus de trente ans.

Tu crois que c'est possible Jean-Pierre, sans qu'aussitôt tu ne nous
sorte tes attributs virils de "maitre de conférence" ou de "surveillant
général des forums".?

On en revient à la question, et non à tes divagations habituelles sur
les complexes (z) et les imaginaires (i).

Qu'est ce que i?

C'est la troisième fois que je te pose la question, comme c'est la
4538° fois que je te demande si tu as bien compris la notion de vitesse
apparente des corps relativistes en physique.

Qu'est ce que i?

Véronique Affoinez, tentera le coup en répondant, vu qu'elle est née
le 12, que i=12.

On sait jamais, ça peut marcher.

Saut que ça ne marche par, et qu'un mathématicien va avoir beaucoup de
difficultés pour trouver i.

La seule chose certaine, c'est que i²=-1. Ben oui.

Le jeune érudit va conc chercher comment (1)(1)=-1 ou comment
(-1)(-1)=-1 mais en abandonnant le problème
en quelques secondes parce que ça ne marche pas, et que, de toute façon,
dans la vie courante, ce n'est pas tout clair.

Reste alors une possibilité imaginative qui va s'avérer utile dans le
concret très rapidement (niveau scolaire).

Nous allons imaginer un monde étrange où par exemple, 7=22 ou bien
12=5, c'est à dire que le deux nombres
sont parfaitement égaux dans cet univers étrange et non-réel.

Mais nous allons imaginer surtout, un monde particulier où 1=-1 et -1=1,
plus précisément encore, un monde où existe un nombre i qui soit à la
fois égal à 1 et à -1.

Un peu comme en physique relativiste, où, pour ma rétine recevant ce
photon de Tau Ceti, le photon n'est à la fois nulle part et mais est
partout sur la trajectoire au même instant en simultanéité de
réception (hyperplan de simultanéité du sujet observant).

Si nous pensons qu'il est égal à 1, et que nous le passons au carré,
nous obtenons 1. Mais i n'est PAS égal à 1, il est à la fois égal à 1
et à son contraire.

Cet être étrange venu d'ailleurs, nous l'appelons i.

Il n'est ni vraiment 1 puisqu'il est aussi -1, il n'est pas vraiment -1,
puisqu'il est aussi 1.

Une fois l'idée en tête, nous allons découvrir quelque chose de
fantastique, les additions de nombres complexes sont très simples, mais
par contre les mathématiciens font une bourde énorme lors de leur
multiplication et cela dès le lycée. Vous allez comprendre pourquoi (si
vous êtes honnêtes et curieux).

Nous reprenons, l'idée des élèves de madame Martin et de Mlle Watson

Pour la première son nombre d'élèves est de z=16+9i pour la seconde
z=14+3i.

Pour le principal du lycée, qui n'a que deux enseignantes et qui
totalise tous les élèves sous sa coupe Z=z1+z2=30+12i

Qu'est ce que ça veut dire?

On respire, on souffle.

Posons ici i=i1=i2 avec i1=-1 et i2=1 soit i²=-1.

Cela veut dire, par exemple, que madame Martin a en fait à la fois 25
élèves et à la fois 7 élèves.

25=7

En fait, elle en a 32, mais 25 suivent les cours du matin, et 7 les cours
du soir (après 20 heures).

On comprend la suite, Mlle Watson, a 17 élèves au cours du matin, et 11
au cours du soir.

Le proviseur a 42 élèves le matin, et 18 le soir. 60 en tout.

Ainsi i a réellement les deux valeurs +1 pour les cours du soir, et -1
pour les cours du matin.

Si nous prenons une photo des classes, sans noter le moment de la prise
de vue, nous nous trouvons avec deux photos de la même classe mais avec
i=-1 sur l'une, et à la fois i=1 sur l'autre. Dans ma main, j'ai i=-1 et
i=1.

Voilà pour les additions, c'est très facile à comprendre cet exemple
détaillé.

Nous retrouvons bien, dans cet exemple, si l'on calcule ce qui se passe
pour le proviseur Z=z1.z2 avec, comme le disent les mathématiciens, qui
ne font pas ici d'erreur:

Z=(a+ib)+(a'+ib')

Z=(a+a')+i(b+b')

Addition de deux complexes.

Passons à la multiplication.

Mais là, un son de cloche incroyablement discordant va survenir.

Nous allons voir que le calcul des mathématiciens est complétement
foireux, et nous allons tomber le cul par terre en comprenant pourquoi.

Nous allons supposer que dans la classe de madame Martin, il n'y a que
des garçons. Autant le matin que le soir ; et dans la classe de Mlle
Watson que des filles.

C'est facile à comprendre, nous sommes dans un vieux lycée d'antan.

Nous restons toujours dans le concret absolu, même en utilisant i.

On va alors procéder à de la multiplication de complexes : Z=z1.z2

Le lycée a reçu une demande, pour que l'on envoie à l'académie, un
représentant de chaque classe du matin. Il y aura donc une fille de Melle
Watson, et un garçon de Madame Martin.

Question : combien de choix possible? Combien de couples possibles?

Il est évident que s'il y a 25 garçons et 17 filles dans les cours du
matin, cela me fait 425 possibilités.

Et si je ne sais pas manier mes nombres complexes, je vais retrouver un
autre nombres qui ne correspondra à aucune réalité.

Et c'est justement ici qu'une énorme bourde va survenir chez la
mathématiciens. Mais voyons pourquoi.

Ils vont poser Z=z1.z2 jusque là, ca va.

Soit Z=(a+ib).(a'+ib')=aa'+i(ab'+a'b)+i²bb' commettant là une énorme
bourde pourtant enseignée dans tous nos lycées aujourd'hui, preuve qu'en
travaillant dans l'imaginaire sans contrôler ce qu'on imagine, on imagine
des conneries.

La bourde étant commise alors jusqu'au bout de l'erreur.

Il pose alors Z=aa'-bb'+i(ab'+a'b) C'est tellement tentant de simplifier
i'=-1.

Sauf que carottes et navets imaginaires.

Ils obtiennent donc :

Z=224-27+i(174) soit 197+i(174) donc 371 possibilités pour la classe du
matin, et 23 pour la classe du soir(au lieu de 77). Ce qui est
complètement farfelu.

D'où vient l'erreur des mathématiciens?

c'est une erreur de concept, qui va se traduire par une erreur de signe.

Lorsqu'on pose Z=(a+ib).(a'+ib'), il ne faut pas tout de suite, et sans
réfléchir si on le peut Z=aa'+i(ab'+a'b)+i²bb'

Il faut d'abord écrire Z=(a+ib).(a'+ib')=aa'+i(ab'+a'b)+(ib)(ib')

Et là, seulement là, on peut donner une valeur à i. Et i a deux
valeurs possibles (-1) et (1),
c'est à dire que dans l'éqaution il a deux valeurs possibles, mais
qu'une fois l'équation posée, il faudra donner une valeur pour chacune
des deux possibilités.

On va donc avoir (attention à la bourde de signe), une équation où
i=1, et qui va donner:
Z=aa'+bb'+i(ab'+ba')

Et une autre, en posant i=-1
Z=aa'+bb'-i(ab'+ba')

Soit, de toute façon, en sachant que i peut prendre les deux valeurs :

Z=aa'+bb'+i(ab'+ba')

Ici, Z=425 pour les classes du matin, Z=77 pour les deux classes du soir.

On remarque la précision et la clarté du calcul.

Ce qu'il faut surtout retenir :
La formule de multiplication des complexes est incorrecte. Il s'y trouve
une erreur de signe,
et c'est l'inscription à la va vite de i²=-1 là où i a déjà été
identifié, comme soit 1, soit comme -1,
qui pose problème. Ici i²=+1 car s'il est identifié -1, i² vaut1, s'il
est identifié 1, i² vaut 1.

Vous rendez-vous compte à quel point la bourde était subtile?

R.H.
efji
2025-01-15 23:18:13 UTC
Permalink
Post by Richard Hachel
Pourtant, bien que cela ne soit pas possible dans R, on utilise cette
notation,
Non !
On n'utilise jamais le symbole radical de -1 pour i. Jamais.
Le radical désigne la racine positive d'un nombre réel, ce qui rend le
symbole univoque. Pour les complexes on ne peut pas le rendre univoque,
donc on ne l'utilise pas. Ouvre un livre pour une fois.
--
F.J.
Richard Hachel
2025-01-16 00:17:52 UTC
Permalink
Post by efji
Post by Richard Hachel
Pourtant, bien que cela ne soit pas possible dans R, on utilise cette
notation,
Non !
On n'utilise jamais le symbole radical de -1 pour i. Jamais.
Je ne sais pas si j'ai dit ça quelque part.

Je n'ai pas dit je pense que si i²=-1, ce qui est vrai (et même si pour
la première fois quelqu'un s'amuse à proposer des problèmes concrets
comportant des imaginaires, mais moi, je suis fou) alors i=sqrt(-1).

Ce n'est pas ça que je dis.
Post by efji
Le radical désigne la racine positive d'un nombre réel, ce qui rend le
symbole univoque. Pour les complexes on ne peut pas le rendre univoque,
donc on ne l'utilise pas. Ouvre un livre pour une fois.
Les choses que je dis, le plus souvent ne sont pas écrites dans les
livres.

Et puis les livres peuvent se tromper.

Posons une addition de complexes : les livres donnent une équation
correcte que tu peux retrouver toi-même (je suis même sûr que tu la
connais par coeur).

Posons une multiplication de complexes, les livres donnent une équation
qui est fausse.

Alors faut-il lire les livres? Oui.

Faut-il tout gober? Non.

Cela entraine évidemment le dénigrement, les insultes et la haine.

Mais il ne faut pas tout gober, il faut comprendre.

Toi-même qui pratique les mathématiques (et qui a certainement des
diplômes plus importants que les miens) es-tu capable de me donner
l'addition Z=z1+z2 ? Puis la multiplication Z=z1.z2?

Je pose z1=16+9i et z2=14+3i

Tu as lu les livres, donc tu dois en être capable.

Moi aussi j'ai lu les livres, mais c'est sur Z=z1.z2 que je bloque. Ce
n'est pas parce que je suis bête que je bloque.

C'est parce que j'y vois une énorme bourde de concept que même les
grands pontes des mathématiques n'ont pas pu voir, tellement elle est
fine.

R.H.
Python
2025-01-16 00:59:20 UTC
Permalink
Le 16/01/2025 à 01:17, Richard Hachel a écrit :
..
Post by Richard Hachel
Je pose z1=16+9i et z2=14+3i
Tu as lu les livres, donc tu dois en être capable.
Moi aussi j'ai lu les livres, mais c'est sur Z=z1.z2 que je bloque. Ce n'est
pas parce que je suis bête que je bloque.
C'est parce que j'y vois une énorme bourde de concept que même les grands
pontes des mathématiques n'ont pas pu voir, tellement elle est fine.
Comment peux-tu te faire des illusions pareilles ? C'est totalement
pathologique !

avec tes z1 et z2 c'est un *fait* que si i est tel que i^2 = -1 on obtient
z1*z2 = 197 + 174i, tu ne peux rien y changer. Et la structure de
l'ensemble obtenu étend R avec plein de propriétés conservées et plein
d'autres, intéressantes, en plus (sans compter qu'il est rigoureusement
défini)

tu prétends que ce serait "mieux" (ou je ne sais quoi) d'avoir 251 +
174i, ce permet de deviner que tu as adopté comme définition :

(a+bi)*(a'+b'i) = (a*a' + b*b') + (ab' + a'b)i

déjà on a plus du tout i^2 = -1 avec cette définition de la
multiplication :

i^2 = (0 + 1i)*(0 + 1i) = 1 + 0i = 1, c'est clairement pas le "i" des
complexes, son carré vaut 1 !

et le carré de -i aussi ! On se retrouve avec 4 racines pour X^2 - 1 !

Tu crois vraiment que *personne* en mathématique ne s'est demandé ce que
donnerait une telle convention et ne l'a étudiée ? Vraiment ? Un truc
aussi basique que (a*a' + b*b', ab' + a'b) comme opération sur (a,b) et
(a',b') ?

Le plus désolant est que tu penses avoir trouvé un truc super génial,
"fin", etc. alors que, pour commencer, il ne s'agit en rien du corps des
complexes ou *par définition quasiment* i^2 = -1 (et que "ton" i est tel
que i^2 = 1 et que c'est un exercice élémentaire de montrer que ça
(autant que je sache) ne mène pas à grand chose.

De fait si tu regardes ta "convention" : (a+bi)*(a'+b'i) = (a*a' + b*b') +
(ab' + a'b)i

C'est tout bêtement réécrire la distributivité de l'addition par
rapport à la multiplication, et *ton* i est tout bêtement... 1 !
(a+b)*(a'+b') = (a*a' + b*b') + (ab' + a'b)

Chapeau l'artiste ! T'en a beaucoup encore des "traits de génie" dans le
genre ?
Python
2025-01-16 00:36:36 UTC
Permalink
Post by efji
Post by Richard Hachel
Pourtant, bien que cela ne soit pas possible dans R, on utilise cette
notation,
Non !
On n'utilise jamais le symbole radical de -1 pour i. Jamais.
Jamais, oui, mais (j'espère) *maintenant*. Mais ça s'est vu pas mal
avant qu'on mette tout ça bien à plat et même un peu plus tard.

Et ça marchait pourtant. Certes maintenant on sait pourquoi : si on
définit i comme la classe d'équivalence de -X au lieu de X, on obtient
un ensemble isomorphe (C\bar ~ C), ou avec la construction que tu as
pointée, on peut permuter 1 et -1 dans la définition de i en tant que
matrice, l'ensemble obtenu est isomorphe au premier.
Post by efji
Le radical désigne la racine positive d'un nombre réel, ce qui rend le
symbole univoque. Pour les complexes on ne peut pas le rendre univoque,
donc on ne l'utilise pas. Ouvre un livre pour une fois.
Tu en demandes trop, beaucoup trop, à Lengrand. La seule chose qu'il sait
ouvrir c'est sa gueule.

Ceci dit la notion de *détermination principale" pour la racine carrée
existe même en dehors de R+, dans tout Z : si z = |z|.exp(i theta), alors
sqrt_dp(z) = sqrt(|z|).exp(i theta/2)

Ce qui donne, par exemple, sqrt_dp(-1) = (1+i)/sqrt(2) mais le modulo 2pi
sur theta qui ne change rien à z, va faire que ça ne marche pas terrible
et que l'on perd pour sqrt_dp dans C les propriétés habituelles de sqrt
dans R+. Idem pour le log. Mais tu sais certainement tout ça tout autant,
probablement même plus, que moi.

Ce qui n'a pas vraiment d'importance au fond, qu'il y ait une racine
privilégiée ou pas n'a guère d'importance. Dans C on parle toujours au
pluriel : *les racines n-ièmes" de ... parce qu'on raisonne sur des
ensembles de racines n-ièmes, pas des valeurs uniques.

Hachel s'est bloqué sur ce sujet, sans doute dans sa classe de Terminale.
Et vu sa mentalité pathologique mégalomaniaque, mythomane et
histrionique il est assez vain, même si je sais que l'on va essayer, de
lui sortir de la tête que s'il n'a pas compris alors, puis qu'en étude
de médecine il n'est pas revenu dessus, c'est parce qu'il est un génie
divin et que tous les mathématiciens depuis des siècles sont des idiots.

Ainsi va la vie, pathétique, de Richard Lengrand. Heureusement qu'il
n'est plus en exercice, comme médecin j'entends. Je me demande combien de
vies et d'états de santé il a compromis avec une telle mentalité...
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