Post by efjiPost by PythonPost by efjiJe pense que vous n'avez jamais lu la moindre ligne de Grothendieck en
y comprenant quelque chose. Mais je peux me tromper, alors détrompez-
moi si je me trompe :)
Vous vous trompez, je n'ai pas cité ces noms par hasard.
"Vous avez l'heure? Oui je l'ai"...
Pathétique.
Je ne crois pas une seconde que vous soyez capable de comprendre le
moindre article de Grothendieck.
Si c'est le cas, chapeau bas. Prouvez-le en me résumant un article de
votre choix, avec des mots simples, accessibles par exemple à un banal
agrégé de maths.
Par exemple définissez-moi ce qui est décrit dans l'introduction
ci-dessous de son article de 1957 intitulé "Sur quelques points
d'algèbre homologique" qui est un de ses plus cités en dehors des fameux
"Elements de géométrie algébrique".
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I. Contenu du travail. Ce travail a son origine dans une tentative
d'exploiter l'analogie formelle entre la theorie de la cohomologie d'un
espace a coefficients dans un faisceau [4], [5] et la theorie des
foncteurs derives de foncteurs de modules [6], pour trouver un cadre
commun permettant d'englober ces theories et d'autres.
Ce cadre est esquisse dans le Chapitre I, dont le theme est le meme que
celui de [3]. Ces deux exposes cependant ne se recouvrent pas, sauf dans
le seul N°l. 4. Je me suis attache notamment a donner des criteres
maniables, a l'aide de la notion de sommes et produits infinis dans les
categories abeliennes, pour l'existence de "suffisamment" d'objets
injectifs ou projectifs dans une categoric abelienne, sans quoi les
techniques homologiques essentielles ne peuvent s'appliquer. De plus,
pour la commodite du lecteur, une place assez large a ete faite a
l'expose du langage fonctoriel (Nos 1.1,1.2 et 1. 3).
L'introduction des categories additives au N° 1.3, preliminaire aux
categories abeliennes, fournit un langage commode (par exemple pour
traiter des foncteurs spectraux au Chapitre II).
Le Chapitre II esquisse les points essentiels du formalisme homologique
dans les categories abeliennes. La parution de [6] m'a permis d'etre
tres concis, les techniques de Cartan-Eilenberg se transportant sans
aucun changement dans le nouveau cadre. Les numeros 2.1 et 2.2 ont ete
ecrits cependant de faςon a ne pas exclure les categories abeliennes ne
contenant pas assez d'objets injectifs ou projectifs. Dans les numeros
suivants, nous employons a fond les techniques usuelles de resolutions.
Les Nos 2. 4 et 2.5 contiennent des complements divers et sont
essentiels pour la comprehension de la suite. En particulier, le
theoreme 2.4.1 donne une faςon mecanique d'obtenir la plupart des suites
spectrales connues (et en tous cas toutes celles rencontrees dans ce
travail).
Dans le Chapitre III nous redeveloppons la theorie de la cohomologie
d'un espace a coefficients dans un faisceau, y inclus les suites
spectrales classiques de Leray. L'expose donne ici represente un
assouplissement par rapport a [4], .[15], en particulier en ce que tous
les resultats essentiels sont obtenus sans faire, a presque aucun moment
dans ce Chapitre (pas plus que dans les suivants), d'hypothese
restrictive sur la nature des espaces envisages de sorte que la theorie
s'applique aussi aux espaces non separes qui interviennent en Geometrie
Algebrique abstraite ou en "Geometric Arithmetique" [15] [8]. Des
conversations avec R. Godement et H. Cartan ont ete tres precieuses pour
la mise au point de la theorie, et en particulier l'introduction par
Godement des faisceaux flasques et des faisceaux mous, qui se
substituent avantageusement aux faisceaux fins dans bien des questions,
s'est revelee extremement commode. Un expose plus complet, auquel nous
renverrons pour divers points de detail, sera donne dans un livre en
preparation par R. Godement [9].
Le Chapitre IV traite la question non classique des Ext de faisceaux de
modules, on y trouvera en particulier une suite spectrale utile qui
relie les Ext "globaux" et les Ext "locaux". La situation se corse au
Chapitre V, oύ de plus un groupe G opere sur l'espace X, le faisceau
d'anneaux O donne sur X, et les faisceaux de modules sur O qu'on
considere. On obtient en particulier dans 5.2 un enonce qui me semble
etre la forme definitive de la theorie cohomologique "Cechiste" des
espaces a groupe (non topologique) d'operateurs, pouvant avoir des
points fixes. II s'exprime en introduisant de nouveaux foncteurs fΓ*(X;
G, A) (implicites deja dans bien des cas particuliers anterieurs): on
trouve alors deux foncteurs spectraux, a termes initiaux remarquables,
qui y aboutissent.
Vous êtes pathétiquement ridicule M. "efji". Le sujet de ce fil n'est
pas de passer un examen sous votre autorité concertant les travaux de
Grothendieck. Pour qui vous prenez-vous ? Il n'y a pas que les
universitaires en poste qui ont une culture scientifique. Vous dépassez
"robby" dans l'ubuesque usage d'argument d'autorité.
Je n'ai, et je le répète, nullement mis en cause vos compétences en
mathématiques. J'ai réagi à deux remarques de votre part que je trouve
déplacées.
Je me suis contenté de pointer qu'il est un peu désinvolte de parler
d'un divorce absolu entre géométrie analytique et géométrie analytique
alors que s'il est un bien un hiatus qui est sujet de beaucoup
d'attention. Je vous renvoie au papier de Jean-Pierre Serre que vous
connaissez certainement
(http://www.numdam.org/article/AIF_1956__6__1_0.pdf)
Surtout, c'est votre ricanement sur la notation infixe qui serait un
délire d'informaticiens tordus qui m'a fait bondir : Michel Talon vous a
bien recadré sur ce point, je pourrai ajouter quelques pierres, mais à
quoi bon ?
Pour votre gouverne, "professeur", je le suis aussi, en informatique plus
qu'en mathématiques qui est ma formation initiale. La cohomologie de
Grothendieck n'est pas mon domaine spécifique, ceci est peut être le
vôtre (hum, j'en doute) : j'ai travaillé en recherche sur les systèmes
de calculs formels et le traitement du langage (si vous vous renseignez un
peu vous comprendrez pourquoi votre remarque méprisante sur la syntaxe de
LISP m'a fait bondir tout autant que Michel Talon).
Puisque vous aimez mettre en avant plus vos titres que de parler sur le
fond, allons-y (c'est ridicule, n'est-ce pas ?) : j'ai un master de
mathématiques discrètes et un DEA d'Algèbre, et un autre en
informatique et sciences cognitive.
Du haut de votre position académique (je n'ai rien du tout contre
l'Université, tout au contraire, hein !) vous semblez considérer qu'hors
de l'Université, personne n'a de légitimité pour parler de science et
à la moindre critique vous montez sur vos grands chevaux.
Bref : je pense que votre remarque sur l'opposition algèbre/analyse est
inepte s'agissant du champ de recherche actuel en géométrie et je SAIS
que votre remarque sur LISP est inepte.
Pourquoi répondez-vous d'une façon aussi malhonnête et hautaine à des
réponses de simple bon sens ?
Je n'ai jamais attaqué votre intégrité ou votre personne, j'ai répondu
à vos remarques lapidaires.
Vous en savez certainement plus que moi sur certains domaines
mathématiques, et d'autres en savent plus que vous sur d'autres domaines.
Pour vous vexer ainsi ?
Envoyez-moi plutôt des complément à mon cours que je sais fort
imparfait :
https://framagit.org/jpython/math